Mariage du 1er août 2020
Château du Val de Cèze : le plus beau jour de la vie de nos enfants saboté par l’inconstance et le manque de professionnalisme de son gérant ou comment vendre un rêve qui se transforme presqu’en cauchemar.
Parents de la mariée, mariage du 1er août 2020, programmé depuis août 2019, entre temps la crise COVID est passée par là, mais le mariage étant maintenu, là n’est pas le problème.
Le problème est que le gérant qui se veut toujours rassurant mise en fait tout sur le cadre qui semble à première vue magnifique de son château et du parc, et se vante son organisation de plusieurs centaines de mariages, mais d’organisateur il n’a que le nom car en cas de problème, il n’y a plus personne.
Je vous narre maintenant comment faire d’un évènement magnifique, programmé et préparé depuis des mois, millimétré par notre fille et notre gendre et par leurs parents, qui en connaissaient donc tous les détails, un fiasco qui ne fût sauvé que notamment grâce à l’intervention du super DJ (DJ Kad), sans relation hiérarchique avec le gérant du château et qui a pris en main bien des choses qui, initialement ne lui incombaient nullement et a donc permis par son action de faire passer presque inaperçus, du moins pour les non-initiés, tous les manquements de ce gérant et de son équipe, organisateur soi-disant de votre mariage qui se targue des 3 étoiles de son hôtel-restaurant.
Nos enfants auraient dû se méfier dès la réservation, un an auparavant, alors qu’ils avaient vu le gérant et pré-réservé avec lui pour le samedi 8 août 2020, le temps de venir l’après-midi pour donner l’acompte de réservation, sa femme avait déjà attribuer cette date à un autre mariage, belle communication et excellents professionnels.
Pour vous donner tous les renseignements, le domaine nous était intégralement réservé pour ce week-end, puisque nous avions aussi réservé l’ensemble des 22 pavillons-chambres, permettant ainsi une privatisation totale du domaine, donc le gérant et son équipe n’avaient que ce mariage a géré et s’était bien vendu ainsi.
Côté des règlements de notre côté, ils ont toujours été honorés, rubis sur l’ongle, par contre, si le fait de la COVID a provoqué des changements quasi jusqu’au dernier moment, les invités en plus ont toujours été acceptés par le gérant, ceux de dernière minute en moins pas le moins du monde, d’autant que la location du domaine (hors chambres du samedi au dimanche), les repas du samedi soir et le buffet du dimanche midi étaient réglés un mois avant l’évènement. Par contre, les annulations de chambres ont toutes été gérées par les futurs mariés et le Château du Val de Cèze avaient le 1er août toutes les chambres encore réservées pour le mariage, la privatisation du domaine restait donc toujours entière. Seul bémol, mais venant encore du manque de professionnalisme du gérant, un dégât des eaux a rendu une chambre impropre à la location, quelques jours avant le mariage, nous obligeant à remédier seuls sans l’appui ou l’aide du gérant à cette carence et sans bien sûr aucun geste commercial de dédommagement. Autre évènement fâcheux, alors que des lits bébés devaient sans problème être mis à disposition pour les 4 bébés présents au mariage et cela était programmé depuis des mois, pas de problème, avait dit le gérant à l’époque, nous avons eu la veille, quand notre fille a, par acquit de conscience, reposé la question, la stupéfaction d’apprendre que l’hôtel ne disposait d’aucun lit bébé, nous obligeant dans la précipitation à trouver des solutions, alors que l’heure était à d’autres préoccupations et occupations, créant un climat peu serein.
Il apparait également que plusieurs chambres avaient leur clim. en panne et un ménage très approximatif effectué, à plus de 100 € la nuitée pour une chambre deux personnes, cela fait un peu désordre pour, je le rappelle, un établissement 3 étoiles.
Mais le pompon n’est que pour après, alors que les mariés étaient venus le matin s’habiller et faire des photos au Château, que notre fille à 5 heures du matin nous avaient envoyé un message d’alerte orage pour 17 heures le même jour, qu’elle en avait prévenu ledit matin le gérant, que celui-ci n’en a eu cure, n’ayant jamais eu de tel élément à gérer en des années de pratique, qu’il a vaguement regardé son portable et l’a prise alors pour une parisienne, que la célébration laïque et ses magnifiques décorations, que vin d’honneur qui devait la suivre, sous des barnums magnifiquement décorés et fleuris, dégustation de vins de la région et repas en extérieur avec jolies tables et chaises aux décors raffinés et préparées grâce aux soins d’une décoratrice et de son équipe comme à ceux d’une fleuriste et son équipe devant la façade du Château, représentant un décor idéal et somptueux, pourtant vanté et vendu par le gérant comme tel, l’orage suivi de vents violents a bien eu lieu vers 17h30, dévastant tout ce décor merveilleux. Notre autre gendre a pourtant essayé en vain d’alerter à nouveau le gérant sur l’imminence de l’orage-tempête au moins une demi-heure avant ce désastre, mais celui-ci l’a encore ignoré, alors que tout organisateur censé et soucieux de ses clients auraient prévus dès le matin un plan B, qui aurait consisté à rentrer tables apprêtées et chaises décorées à l’intérieur des salles du Château attenantes, pour ensuite les ressortir, l’orage passé, même avec l’aide des participants au mariage qui n’ont pas hésité et ont même proposé de donner un coup de main devant ce coup du sort et du climat, mais ces volontaires se sont fait envoyer sur les roses. Au lieu de cela, le gérant a continué nonchalant à pianoter sur son portable au lieu d’organiser la sauvegarde des tables du dîner, pour ensuite aller, semble-t-il, se préoccuper de sa Mercédès et la mettre à l’abri, il était en effet étrangement absent lors de l’orage et un navire sans commandant a vite fait de couler, ce qui fût bien réel, l’orage ayant assez vite dévasté beaux décors et belles tables.
Après la sidération, l’interruption de la célébration laïque, le refuge des participants dans l’accueil de l’hôtel, au plus fort de l’orage, les tables et les chaises mais sans leurs jolis habillages furent transportées dans la salle climatisée qui devaient servir pour le gâteau et la soirée qui suivait, après un bon laps de temps et la suite de la fête s’est déroulée dans cette vaste pièce qui devait normalement comporter des affiches avec masques au moins conseillés, les serveuses qui, on est en droit de l’attendre d’un établissement de standing (3 étoiles) auraient dû être au moins habillées de façon homogène et de façon sobre mais correcte (mêmes tenues par exemple comme sur les photos présentées sur le site mariages.net), étaient toutes dépareillées, certaines en pantalon de jogging et pas une seule ne portait un masque, pas plus que le gérant, enfin revenu. Quel patron se soucie si peu de la santé de ses employés ?
Des baby-sitters étaient prévues (sans rapport avec le gérant) pour s’occuper des enfants (4 bébés et 4 plus grands) et devaient disposer d’une salle dans le Château pour faire manger et jouer les enfants avant de les coucher, là encore, bien que prévu de longue date, rien n’était organisé et il a fallu intervenir pour qu’une salle soit mise à disposition et se débrouiller pour faire réchauffer les repas qui n’étaient pas fournis, mais apportés par mles parents.
Le vin d’honneur a commencé très tardivement et au départ seuls quelques gâteaux apéritif agrémentaient, les petits fours prévus ainsi que la plancha ont dû être réclamés à plusieurs reprises, les invités buvant et commençant à avoir faim. Mousseux et à pleins verres servis les bouteilles fournies par nous pour la dégustation étaient servis par des serveuses jeunes et visiblement inexpérimentées alors qu’il était prévu un serveur genre sommelier pour s’occuper de cela, mais il nous a été dit qu’il n’était pas là, encore un problème de mauvaise gestion.
Les boissons, soft et vins avaient été apportées par nos soins le jeudi et le gérant les avait rangé avec nous dans les différents frigos du domaine, selon leur distribution programmée, comment se fait-il alors que les vins blancs, voire le mousseux et le champagne n’aient guère été sortis des frigos en temps et en heure pour être servis frais et non tièdes comme cela a été constaté par de nombreux convives. Quid encore de l’absence de seaux à glace sur les tables, ceci semble peu conforme à l’idée que l’on peut se faire d’un 3 étoiles. Pour finir, le fait de ne pas avoir de droits de bouchon (car le gérant ne fournissait pas les boissons et nous avait demandé de les apporter) signifiait-il qu’il fallait assurer le service des boissons et ceci explique-t-il le fait de devoir réclamer pour avoir une seconde bouteille de vin rouge comme à notre table de 11 personnes, ce fut aussi le cas pour quasi toutes les tables alors que nous savions pertinemment qu’il y en avait plus que suffisamment, comme le gérant nous l’avait fait remarqué le jeudi lors de notre livraison suivie de livraisons directes pour le mousseux notamment, d’ailleurs le dimanche après le buffet, nous en avons récupéré une grande quantité dans les différents frigos de l’établissement, par nos propres moyens, le gérant étant à nouveau introuvable.
Passons au repas maintenant, si l’entrée était correcte, bien que sans rapport avec la dégustation proposée quelques temps auparavant aux mariés pour avoir une idée de ce qui serait servi, la viande (quasi de veau) était loin d’être digne d’un restaurant étoilé, bien trop cuite et dure, quant au poisson servi froid et avec un goût loin de ce qui était attendu, cela laisse à penser que le gérant ne disposait pas ce soir de cuisiniers qualifiés, pour preuve, en août 2019, nous étions venus déjeuner dans le restaurant de cet hôtel et avions été enchantés du repas servi, donc la faute à pas de chance ou une baisse brutale de savoir-faire et d’encadrement du personnel.
La pièce montée sur 3 étages dont le dernier, selon les dires du gérant n’était que du polystyrène d’ailleurs laissé à l’abandon dans l’arrière-cuisine et la mariée qui adore le chocolat et en voulait absolument un morceau n’a guère pû en avoir, un comble, comme d’ailleurs beaucoup de convives, pas le moindre rab, le reste du gâteau ayant disparu très vite.
Il devait aussi y avoir une serveuse dédiée pour servir des boissons lors de la soirée dansante, mais vers 2 heures plus personne et les invités ont dû, comme cela n’était pas prévu, se servir seuls, moyen aussi dans un établissement qui mise sur son standing et ses prestations bien vendues para ailleurs.
Dernier élément encore moins agréable, devant les commentaires des mariés, le gérant a appelé notre gendre, en le menaçant de porter plainte pour diffamation et en lui disant aussi qu’un homme s’explique de vive voix, alors que le dimanche, il avait disparu de la circulation. En outre, nous avons copie de sa réponse de très mauvaise foi à notre fille et n’apprécions vraiment qu’avec modération. De telles pratiques s’harmonisent difficilement avec un vendeur de rêves, d’autant que pour ce rêve si peu réalisé, des espèces sonnantes et trébuchantes ont été versées sans la vraie contrepartie à laquelle on pouvait s’attendre d’un professionnel.
Toutefois, si le gérant de ce domaine trouve matière dans mes propos à se pourvoir au Tribunal, je suis son homme, qu’il me le fasse savoir en exerçant son droit de réponse, j’alerterais qui de droit pour ma part.
